Vol

Les ailes

Bras et aile

Les ailes des dragons sont semblables à un bras : elles possèdent un pouce et quatre doigts très allongés, entre lesquels s’étend une membrane, comme chez les chauves-souris. On peut donc considérer l’aile comme un bras, avec une épaule et une main. La membrane s’étend jusqu’au niveau des cuisses, dans le bas du dos du dragon.



Membrane haute Membrane moyenne Membrane basse

En effet, une membrane étirée juste en dessous des épaules rend le vol difficile, puisque l’arrière train du dragon n’étant pas soutenu, il serait à la verticale. Il s’agit plus d’une position de vol stationnaire, la vitesse et la manoeuvrabilité étant plus réduites.

Une membrane étirée en dessous du torse offre une plus grande stabilité, mais le vol sera plus fatiguant et le dragon n’atteindra jamais des grandes vitesses.

Enfin, une membrane étirée près des cuisses offre la plus grande stabilité et permet au dragon de planer et de voler avec fluidité et sans difficulté. Il aura une position horizontale, son cou et sa queue lui servant à manoeuvrer.

Des vessies sustentatoires

De plus, les dragons ont des vessies sustentatoires, véritables clés de voute de l'envol. Comme tout être vivant, les dragons produisent de l'hélium (He), lors de la digestion, qui est récupéré, puis dirigé vers une paire de sacs nommés vessies sustentatoires, et pouvant contenir plusieurs litres cubes d'hélium. L'hélium étant 2 fois plus léger que l'air, il "allège" le dragon et lui permet de voler. A la manière d'une montgolfière, le système interne du dragon vient réchauffer ce gaz et le dragon peut enfin décoller.

Gabarit et taille

Lorsque l’on dit "dragon", la majorité des personnes pense à une créature imposante. Cependant, les dragons "volants" sont probablement de petites créatures (de 30cm à 3m de long). Un principe fondamental de la physique appelée "La Physique des Proportions" ou plus communément "La Physique de Lilliput" peut prouver ceci.

Physique des Proportions

Si vous prennez un cube et que vous décidez de doubler toutes les longueurs en gardant les proportions, vous aurez un plus grand cube, dont les longueurs seront multipliées par 2, la surface sera multipliée par 4 et le poids/volume sera multiplié par 8. Par exemple, disons qu'un oiseau a besoin d'une envergure d'aile égale à la longueur de son corps pour voler, et qu’on agrandisse cet oiseau par dix. Il y aura 100 fois plus de surface, toutefois, il pèsera 1000 fois plus et puisque ce sont ses ailes qui lui donnent la puissance pour voler et que celles-ci tirent leur force de la surface et non du volume, il ne pourra tout simplement pas voler à cause de son manque de puissance d'ascension.

Nous avons désormais la preuve qu'une grande créature pourrait avoir quelques difficultés à voler. Le deuxième point est la structure du dragon. Certains pensent que les dragons pourraient avoir du cartilage à la place des os, mais ce serait seulement possible pour des créatures très petites. En effet, le requin, qui est fait de cartilage alors qu'il est plutôt grand, vit dans l'eau, milieu dans lequel votre poids apparent est beaucoup plus faible que dans l'air, expliquant pourquoi il peut vivre en étant seulement fait de cartilage. Si l'on observe votre nez et vos oreilles, faits de cartilage, vous remarquerez bien qu'ils ne sont pas très solides et ne peuvent pas supporter le poids de votre corps entier. Or, si les dragons n'ont pas de cartilage, ils ont évidemment des os, qui fondent leur solidité sur la surface, c’est-à-dire, sur le diamètre et non pas sur la superficie. Cependant, de larges os augmentent la masse et rendent ainsi le vol beaucoup plus difficile. Il est donc plus réaliste de dire que les dragons sont de petites créatures si vous considérez qu'ils peuvent voler.

« Dragon d'or, piège en or »